Dosh, février 2014
Interview
Dosh : Comment avez vous rencontré la Tchétchénie et qu’est ce qui vous a poussé à mener votre grève de la faim, cette action sans précédent ?
Olivier Dupuis. L’assassinat d’Antonio Russo, en octobre 2000 en Géorgie. Il suivait de près la situation en Tchétchénie pour Radio Radicale. Il m’en avait parlé encore peu de temps avant son assassinat mais j’étais alors très focalisé sur l’ex-Yougoslavie, le Kosovo en particulier. C’est un épisode douloureux. Avec Marino Busdachin, j’ai accompagné la mère d’Antonio à Tbilissi. Et nous avons ramené son corps en Italie. Il y eu ensuite un colloque organisé en 2000 à Rome, « Tchétchénie, une guerre cachée » organisé par Emma Bonino et le Parti Radical. C’est là que j’ai rencontré pour la première fois Sophie Shihab, Mylène Sauloy, Andrei Babitsky, … et, de fil en aiguille, de nombreux Tchétchènes et autres amis de la Tchétchénie.